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« Le fils du boulanger », suivi de « Les courtes fêtes »
De la campagne fribourgeoise à Paris, Netton Bosson promène un regard aigu sur le monde qui l’entoure, et peint dans Le fils du boulanger et Les courtes fêtes ce qui fait sa joie ou qui l’oppresse : des portraits nets et précis, qui échappent à l’anecdotisme grâce à l’humanité et la finesse de leur auteur.
Aux mots répondent les vingt-deux illustrations créées pour l’édition originale de ces deux textes par Netton Bosson, le peintre rejoignant le poète.
Parus respectivement en 1965 et en 1967 aux Éditions du Panorama à Bienne, puis en 2010 aux Éditions L’Âge d’Homme, Le fils du boulanger et Les courtes fêtes sont précédés dans la présente édition d’une préface inédite de Philippe Clerc, historien de l’art.
Plus d'info →« Tamangur »
« Quand tu retires tes lunettes, qu’est-ce que tu vois ?
- Toi, dans le brouillard, dit l’enfant.
- Exactement, dit la grand-mère, tu vois flou, et ça rend curieux. On se plonge dans l’image avec les yeux, nez en avant, on veut tout voir en détail. Les flous sont un ordre : regardes-y de plus près ! »
Dans un village au fond d’une vallée, une petite fille en deuil apprivoise l’absence et la solitude grâce à sa formidable grand-mère. Il y a aussi une artiste amoureuse, une couturière aux yeux de crocodile, les ruelles du village où trotte une chèvre vagabonde… Le quotidien n’est jamais très loin du rêve dans ce roman délicat et tout en nuances, empreint de poésie. Leta Semadeni s’inspire des paysages d’Engadine et revisite la mystérieuse forêt aux pouvoirs légendaires qui donne son titre au livre.
Publié en 2015 par Rotpunktverlag, ce premier récit de la poétesse Leta Semadeni a été traduit de l’allemand par Barbara Fontaine pour les Éditions Slatkine en 2019. La présente édition reprend cette traduction, accompagnée d’une préface inédite d’Aline Delacrétaz, spécialiste en politique culturelle.
Plus d'info →Les prochaines parutions
« La succession difficile »
Lorsque David Boller apprend que ses parents, juifs, ont tenté de se réfugier en Suisse avant d’être victimes des nazis, il se met en quête de réponses, dans une Suisse marquée par la Guerre froide.
En 1965, quand paraît La succession difficile (Piper Verlag, Munich), le scandale est immense : Walter Matthias Diggelmann, écrivain engagé, a osé en effet dénoncer l’influence de certains milieux politiques et économiques qui ne reculent devant rien pour préserver leurs intérêts. Ce roman ne se limite toutefois pas à la critique politique et sa force toujours actuelle réside dans l’exploration par l’auteur des tensions entre engagement politique, intérêts économiques et conscience personnelle : une exploration plus que jamais indispensable.
Publié en français en 1969 aux Éditions Rencontre, à Lausanne, La succession difficile reprend ici la traduction d’Éric Schaer. Cette nouvelle édition est accompagnée d’une préface inédite d’Alain Clavien, professeur honoraire d’histoire contemporaine à l’université de Fribourg.
Plus d'info →« L’homme anguille et autres chroniques »
Les chroniques présentées ici sont issues du Fantasque, journal créé par John Petit-Senn en 1832 et qui appartient à la tradition satirique si populaire au XIXe siècle. Fines et ironiques, désabusées parfois, les chroniques du Fantasque reflètent les mœurs d’une époque dont les travers sont encore souvent les nôtres.
L’humour de John Petit-Senn, tout comme celui de son contemporain Rodolphe Töpffer, est un concentré d’esprit, servi par une perspicacité et une originalité qui révèlent une vraie profondeur.
Les textes rassemblés ici sont issus de l’édition intégrale des chroniques de John Petit-Senn réunies par Bernard Lescaze, parue aux Éditions L’Âge d’homme en 2008 sous le titre Chroniques du Fantasque et autres textes. La présente édition est préfacée par Daniel Maggetti, professeur à l’université de Lausanne et directeur du Centre des littératures en Suisse romande.
Plus d'info →« Lettres d’un voyageur russe en Suisse »
Entre 1789 et 1790, Nikolaï Karamzine, gentilhomme russe de vingt-trois ans, parcourt une Europe en plein bouleversements, dont le moindre n’est pas la Révolution française. Sentimental, curieux de tout, Karamzine s’intéresse autant aux mouvements de société qu’aux paysages et aux costumes traditionnels des régions qu’il traverse, aux grands esprits de son temps qu’aux humeurs des aubergistes.
À son retour en Russie, il imagine une correspondance factice entre le narrateur (double fictionnel de l’auteur) et ses amis, créant ainsi, à partir de son voyage réel, une œuvre littéraire originale. Publiées entre 1791 et 1801, ces Lettres d’un voyageur russe vont le rendre célèbre.
La présente édition regroupe les Lettres consacrées à la Suisse, sur la base de l’édition intégrale publiée aux Éditions de l’Institut d’études slaves et de L’Inventaire en 2022, dans la traduction de Rodolphe Baudin, professeur de littérature russe à la Sorbonne. Elle est accompagnée d’une préface inédite du traducteur, ainsi que de ses annotations.
Plus d'info →« Petit précis d’émerveillement. Poèmes 1970-2016 »
Qu’aucun échouage n’arrête
cette frêle barque de mots
sur laquelle joyeux
je rame et je fredonne
pour te faire deux cadeaux : cette lumière
qu’ici je vois en écrivant
et son souvenir.
Petit précis d’émerveillement. Poèmes 1970-2016 : au fil des pages se dévoile sur plus de quarante ans l’œuvre légère et profonde, spontanée et emplie de sagesse, humble et sublime d’Aurelio Buletti.
Cette anthologie inédite, préparée et traduite par Christian Viredaz, réunit des poèmes dont certains trouvent ici leur première traduction en français. Rare panorama embrassant l’intégralité de l’œuvre d’Aurelio Buletti, Petit précis d’émerveillement. Poèmes 1970-2016 est présenté en édition bilingue, avec une préface de Yari Bernasconi, poète et écrivain.
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