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Les auteurs

Marc Agron

Spécialiste en livres anciens et écrivain, Marc Agron est né à Zagreb. Après des études à l’université de Neuchâtel et une formation de libraire, il ouvre la librairie-galerie Univers à Lausanne, publie des catalogues de livres anciens et organise des expositions d’art contemporain.

Étienne Barilier

Romancier, essayiste, chroniqueur et traducteur, Étienne Barilier est né en 1947. Le chien Tristan est son septième roman, paru en 1977. Quarante-cinq ans plus tard, son œuvre comporte une soixantaine de romans et d’essais. Lauréat de nombreuses distinctions littéraires, il a reçu, pour Le chien Tristan, le Prix d’honneur de la Ville de Paris. Étienne Barilier a également enseigné la littérature française à l’université de Lausanne entre 2001 et 2013.

Georges Borgeaud

Né en 1914 dans le canton du Valais, mort à Paris en 1998, Georges Borgeaud est notamment l’auteur de romans dont les héros, marqués par la présence sensuelle de la nature, sont en quête de leur identité. Son œuvre a été couronnée de plusieurs prix littéraires, dont le Prix Renaudot en 1974 pour Le voyage à l’étranger, et le prix Médicis essai en 1987 pour Le soleil sur Aubiac.

Netton Bosson

Peintre et écrivain fribourgeois, Netton Bosson (1927-1991) étudie les arts graphiques à Fribourg, puis à Paris. De retour en Suisse, il y donne le jour à une œuvre protéiforme qui comprend des peintures, des dessins d’atelier, des décors de théâtre, des vitraux, des armoires peintes et des récits littéraires.

Paul Budry

Paul Budry (1883-1949) passe son enfance à Cully et à Vevey, puis part pour Paris où il devient précepteur et assiste son frère, éditeur. Critique d’art, animateur de revues (dont les Cahiers vaudois, qu’il fonde avec Edmond Gilliard en 1914), chroniqueur apprécié, directeur de l’antenne lausannoise de l’Office national suisse du tourisme, il a insufflé en Suisse romande un dynamisme et un esprit d’ouverture bénéfiques pour nombre d’artistes dont il était contemporain.

Alex Capus

Né en Basse-Normandie en 1961, Alex Capus vit ses premières années à Paris. En 1967, il déménage avec sa mère à Olten, en Suisse. Après des études d’histoire, de philosophie et d’anthropologie à l’université de Bâle, il se consacre au journalisme et collabore à différents journaux. Bilingue, il écrit en allemand. Son premier roman, Munzinger Pascha, paraît en 1997 et sera suivi de nombreuses publications, traduites dans plusieurs langues. Il vit à Olten où il est propriétaire d’un bar.

Alice de Chambrier

Née à Neuchâtel, Alice de Chambrier (1861-1882) est portée dès son adolescence par une authentique vocation poétique qui n’a cessé de s’affirmer jusqu’à sa mort, survenue de manière tragique à vingt et un ans, des suites d’un coma diabétique. Ses dons et son destin ont attiré l’attention sur cette figure singulière, reconnue à titre posthume largement au-delà des frontières de son pays.

Jacques Chessex

L’œuvre abondante du romancier et poète romand Jacques Chessex (1934-2009), récompensée à de multiples reprises, occupe une place majeure dans la littérature francophone. Seul auteur suisse à avoir reçu le Prix Goncourt (en 1973 pour L’Ogre), Jacques Chessex est mort soudainement d’une crise cardiaque alors qu’il participait à une conférence autour de l’adaptation théâtrale de La confession du pasteur Burg à la Bibliothèque publique d’Yverdon-les-Bains.

Charles-Albert Cingria

Charles-Albert Cingria (1883-1954), né et mort à Genève dans une famille cosmopolite, a mené une vie peu conventionnelle, préférant la marge à l’officialité, et poursuivant en toute indépendance des recherches érudites sur le Moyen Âge et sa musique notamment. Proche de Ramuz, il fait partie en Suisse de l’équipe des Cahiers vaudois et d’Aujourd’hui. À Paris, où il donne grâce au soutien de Jean Paulhan d’étincelantes chroniques à La Nouvelle Revue française, son regard décalé et la virtuosité de son style lui valent l’estime de Max Jacob, Claudel, Cocteau, Jouhandeau.

Catherine Colomb

Née à Saint-Prex, Catherine Colomb (1892-1965) a passé la majeure partie de sa vie dans le canton de Vaud. Vivant à l’écart des milieux littéraires, elle consacre à l’écriture le temps qu’elle arrache à sa vie de maîtresse de maison. Saluée de son temps par Gustave Roud et Jean Paulhan, son œuvre est aujourd’hui considérée comme l’une des plus novatrices dans la francophonie du XXe siècle.

Anne Cuneo

Anne Cuneo (1936-2015), née à Paris de parents italiens, a passé son enfance en Lombardie d’où elle a émigré en Suisse, orpheline de père, avec sa mère et son frère. Après des études de lettres, elle travaille comme journaliste et traductrice. Elle a écrit plusieurs récits autobiographiques, des romans historiques et policiers, des études sur le cinéma et le théâtre, ainsi qu’une quinzaine de pièces. Lauréate du Prix Schiller en 1979 pour l’ensemble de son œuvre, Anne Cuneo compte parmi les écrivains les plus populaires de Suisse romande.

Alphonse Daudet

Journaliste, novelliste, dramaturge et poète, Alphonse Daudet (1840-1897) est surtout reconnu pour son talent de conteur : Les lettres de mon moulin, ainsi que les aventures de Tartarin de Tarascon, sont des classiques de la littérature francophone. Si Paris est devenu son port d’attache dès 1857, Alphonse Daudet reste très attaché à la Provence où il a grandi, qui marque son œuvre.

François Debluë

Né à Pully, près de Lausanne, en 1950, l’écrivain et poète François Debluë a longtemps enseigné la littérature dans le canton de Vaud. Collaborateur de nombreuses revues littéraires en Suisse et à l’étranger, il est l’auteur du livret de la Fête des Vignerons de 1999. L’ensemble de son œuvre a été salué par le Prix Schiller en 2004 et par le Prix Édouard-Rod en 2013.

Henry Dunant

Né à Genève, Henry Dunant (1828-1910) est à l’origine de la création de la Croix-Rouge (1863) et de la première Convention de Genève (1864). Son engagement lui vaut en 1901 le Prix Nobel de la paix, qu’il partage avec l’économiste français Frédéric Passy.

Clarisse Francillon

Née en 1899 à Saint-Imier, dans le canton du Jura, Clarisse Francillon a dix ans lorsqu’elle suit sa mère dans le sud de la France. Ses premiers textes (une nouvelle et un roman) paraissent en 1927. En 1934, les Éditions Gallimard publient son troisième manuscrit, Chronique locale ; suivront plus de vingt ouvrages qui paraitront, pour la plupart, chez des éditeurs parisiens. Dès 1949, Clarisse Francillon se tourne également vers la traduction, notamment des œuvres de Malcolm Lowry. Elle s’éteint à Vevey en 1976.

Christophe Gallaz

Christophe Gallaz, né en 1948 dans le canton de Vaud, a déployé jusqu’à ce jour des activités de chroniqueur dans Le Matin Dimanche, Le Nouveau Quotidien, Le Temps, Libération ou Le Monde, et a collaboré à plusieurs revues de littérature ou de sociologie. Il a publié des nouvelles et des essais, et a accompagné le travail de peintres et de photographes, dont Jean Lecoultre, Monique Jacot ou Philippe Brault. Il est également l’auteur de plusieurs livres pour la jeunesse, réalisés en collaboration avec des dessinateurs comme Georges Lemoine, Étienne Delessert et Roberto Innocenti.

Pierre Girard

Pierre Girard est né et mort à Genève (1892-1956). Après des études interrompues et une brève carrière d’agent de change, il entre en littérature avec La flamme au soleil, un recueil de poèmes paru en 1915 à l’enseigne des Cahiers vaudois. Poète, nouvelliste et romancier, il est également l’auteur de nombreux billets publiés dans différents journaux. Il a reçu le Grand Prix de Littérature de la Ville de Genève en 1951.

Friedrich Glauser

Friedrich Glauser (1896-1938), né à Vienne d’un père suisse et d’une mère autrichienne, a étudié à Genève, où il a publié ses premiers écrits en français, puis à Zurich, où il s’est rapproché du mouvement Dada. Légionnaire en Afrique du Nord, plongeur dans un hôtel parisien, mineur de fond à Charleroi, jardinier en Suisse, paysan en Beauce et en Bretagne, habitué – en raison de sa morphinomanie – des maisons d’arrêt et des cliniques psychiatriques, écrivain frénétique, il devient célèbre pour ses romans policiers, publiés dès 1936 et qui lui valent le surnom de « Simenon suisse ».

Jeremias Gotthelf

Romancier suisse de langue allemande, Jeremias Gotthelf (1797-1854), de son vrai nom Albert Bitzius, a été de 1832 à sa mort pasteur de Lützelflüh dans la campagne de l’Emmental. Il a été un acteur engagé du mouvement de «régénération» politique qui agitait alors la Suisse ; dans son œuvre, enracinée dans le terroir bernois, Gotthelf s’attache à décrire le bouleversement, par la modernisation, d’une société jusqu’alors essentiellement paysanne.

Georges Haldas

Georges Haldas (1917-2010) est né à Genève d’un père grec et d’une mère suisse. Poète, essayiste, critique littéraire, il est surtout l’auteur d’une suite de chroniques qui développent ses interrogations sur les aspects les plus variés de l’existence humaine. Il est considéré comme l’un des maîtres de la littérature personnelle du XXsiècle.

Victor Hugo

Poète, dramaturge et romancier, Victor Hugo (1802-1885) est considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Figure majeure du courant romantique, il est également un intellectuel engagé en rupture avec les modèles archaïques qui perdurent à son époque.

Philippe Jaccottet

Poète, essayiste et critique littéraire suisse, Philippe Jaccottet (1925-2021) a vécu en France depuis les années 1950 ; il est considéré comme l’un des plus grands poètes de langue française du XXe siècle. Célèbre également pour ses nombreuses traductions d’œuvres étrangères (Rilke, Thomas Mann, Musil, Góngora, Homère), il a été distingué par de nombreux prix tout au long de sa vie. Avec René Char et Saint-John Perse, il est un des rares poètes dont l’œuvre a été publiée de son vivant dans la «Bibliothèque de la Pléiade».

Gottfried Keller

Né en 1819 à Zurich, Gottfried Keller gagne Munich, attiré dans un premier temps par la peinture. Il revient découragé dans sa ville natale, puis repart étudier à Heidelberg et à Berlin. En proie au mal du pays, il compose son premier roman, Henri le Vert. De retour à Zurich où il décédera en 1890, il accepte en 1861 la fonction de Chancelier d’État qu’il conservera durant quinze ans. Parallèlement à ses fonctions officielles, il écrit de nombreuses nouvelles réunies sous le titre Les gens de Seldwyla et Nouvelles zurichoises. Il est également l’auteur de deux autres romans, L’épigramme et Martin Salander.

Francis Lemuel

Francis Lemuel est l’un des pseudonymes de Marc Christin. Né en 1861 dans le canton de Vaud, il étudie le droit durant trois ans avant de se consacrer à l’écriture. Écrivain au succès éphémère, il enchaîne les textes de commande pour divers journaux et, également, les condamnations pénales : il recourt à la fraude pour renflouer ses finances, à un rythme si régulier que les juges finissent par voir dans ses pratiques un signe de déséquilibre mental. Il décède à l’asile de Cery en 1916, à l’âge de 55 ans.

Marie Métrailler

Née à Évolène, Marie Métrailler (1901-1979) y a été tisserande. Après une enfance difficile, elle se lance dans l’artisanat afin d’éponger les dettes familiales. En 1938, elle ouvre son atelier de tissage, activité traditionnelle de sa vallée ; au fil des années, elle se lie d’amitié avec des personnalités d’exception, comme Marguerite Duras et Marguerite Yourcenar. Pionnière de la cause des femmes, elle développe un esprit critique à l’égard de la religion catholique et de la société patriarcale du début du xxsiècle.

Alberto Nessi

Figure centrale du monde littéraire de la Suisse italienne, Alberto Nessi (1940), poète et romancier, est entré en écriture avec I giorni feriali, recueil de poésie publié en 1969 aux Éditions Pantarei. Suivront plusieurs ouvrages en poésie et en prose, pour la plupart traduits en français : ainsi Terra matta (Éditions Zoé, 1988), La couleur de la mauve (Éditions Empreintes, 1996), ou encore Miló (Bernard Campiche Éditeur, 2016). Alberto Nessi a reçu en 2016 le Grand Prix suisse de littérature.

Jean-Michel Olivier

Jean-Michel Olivier est né à Nyon en 1952. Journaliste et écrivain, il a publié de nombreux livres sur la photographie et l’art contemporains. Il est l’auteur de plus d’une vingtaine de romans dont L’amour nègre, lauréat en 2010 du Prix Interallié. Il préside le jury du Prix littéraire Édouard-Rod, créé en 1996 sous l’impulsion de Jacques Chessex et remis chaque année à Ropraz, dans le canton de Vaud. L’enfant secret a été couronné par le Prix Michel-Dentan en 2004.

Giovanni Orelli

Poète et romancier, Giovanni Orelli (1928-2016) est l’auteur d’une œuvre majeure en langue italienne et en dialecte tessinois, consacrée en 2012 par le Grand Prix Schiller. L’année de l’avalanche (1965, Prix Charles-Veillon) est considéré comme un des textes qui a fait entrer la production littéraire du Tessin dans la modernité.

Charles Ferdinand Ramuz

C. F. Ramuz (1878-1947) est considéré comme un des plus importants écrivains suisses du xxe siècle. Après un long séjour à Paris, il revient à l’aube de la Première Guerre mondiale dans le canton de Vaud qu’il ne quittera plus. Son œuvre de romancier vise à exprimer les paysages et les spécificités de son pays, des vignobles vaudois aux villages valaisans, au moyen d’un style qui puise aux rythmes et aux inflexions de la langue parlée par ses personnages.

Noëlle Revaz

Née en 1968 dans le canton du Valais, Noëlle Revaz est une écrivaine suisse de langue française. Diplômée de l’université de Lausanne, elle signe des chroniques pour la radio avant de se consacrer pleinement à l’écriture dès 2001. Ses deux premiers romans, Rapport aux bêtes (Gallimard, 2002) et Efina (Gallimard, 2009), lui valent de prestigieuses distinctions. Depuis 2007, elle enseigne à l’Institut littéraire suisse de Bienne.

Henri Roorda

Henri Roorda van Eysinga (1870-1925), fils d’un fonctionnaire colonial néerlandais exilé en Suisse, a été toute sa vie maître de mathématiques. Pédagogue libertaire, humoriste sarcastique, il a publié plusieurs essais et collaboré comme chroniqueur à différents journaux. Son rire masque élégamment une vision désespérée de la vie qui l’a conduit à mettre fin à ses jours, non sans s’en expliquer dans Mon suicide.

Théophile de Rutté

Théophile de Rutté (1826-1885), de son vrai nom Gottlieb Rudolf von Rütte, est né à Sutz, dans le canton de Berne. En 1846, il émigre au Brésil, d’où il partira pour rejoindre la Californie, où il sera nommé premier consul honoraire de Suisse. Il exercera cette fonction de 1850 à 1854 avant de regagner définitivement l’Europe en 1856.

Thomas Sandoz

Écrivain, épistémologue et docteur en psychologie, Thomas Sandoz (né en 1967) est l’auteur de romans, d’essais, de monographies et de nombreux articles de vulgarisation scientifique. Son œuvre a été récompensée par plusieurs distinctions, dont le Prix Schiller en 2011 pour Même la terre (Éditions Grasset), et une citation dans la Sélection de printemps du Prix Renaudot 2018 pour La balade des perdus (même éditeur).

Leta Semadeni

Leta Semadeni, née en 1946 dans le canton des Grisons, joue de deux langues : le vallader (une des langues romanches) et l’allemand. Elle écrit dans l’une ou dans l’autre essentiellement de la poésie, et ses recueils ont fait d’elle l’une des auteures majeures de la Suisse orientale. Son premier roman, Tamangur, lui a valu le Prix Suisse de littérature en 2016, et elle a reçu en 2023 le Grand Prix suisse de littérature pour l’ensemble de son œuvre.

Jil Silberstein

Né à Paris en 1948, Jil Silberstein quitte très jeune la France pour la Suisse, où il a travaillé dans l’édition et dirigé entre 1988 et 1992 la revue d’anthropologie culturelle Présences. Poète, chroniqueur, essayiste et critique littéraire, lauréat du Prix Schiller, il est également traducteur de Georg Trakl, Czeslaw Milosz et Lawrence d’Arabie.

Grand voyageur, il partage durant plus d’un an la vie des Indiens du Québec-Labrador. Naissent ainsi une série de textes, entre voyage et ethnologie : Innu, Kali’na et Dans la taïga céleste, publiés par Albin Michel.

Olivier Sillig

Olivier Sillig est né à Lausanne en 1951. Après avoir fréquenté les Beaux-Arts à Londres et suivi des études de psychologie, il a œuvré comme informaticien, artiste peintre, sculpteur, cinéaste et avant tout, romancier. Très éclectiques, ses écrits vont de la science-fiction au roman historique, en passant par l’actualité et le polar.

Johanna Spyri

Johanna Spyri naît en en 1827 dans le canton de Zurich. Après quelques années d’études, elle épouse l’avocat et journaliste Johann Bernhard Spyri dont elle a un enfant, Bernhard Diethelm, en 1855. Lectrice passionnée, proche des milieux culturel et intellectuel zurichois, elle publie dès 1871 des histoires pour enfants. Après la mort de son époux et de son fils en 1884, elle se consacre pleinement à la littérature, laissant dernière elle, à son propre décès en 1901, plus de trente ouvrages.

Victor Tissot

Né à Fribourg en 1844, Victor Tissot étudie en Allemagne, puis rejoint Paris où il collabore à des journaux. De retour en Suisse, il devient rédacteur en chef de la Gazette de Lausanne. On le retrouve à Paris quelques années plus tard, où il publie un récit polémique sur l’empire allemand, Voyage au pays des milliards, qui devient un best-seller. Grand voyageur, il écrit d’autres récits sur l’Autriche, la Hongrie, la Russie et la Suisse. Homme de lettres, il crée et dirige l’Almanach Hachette et devient responsable du supplément littéraire du Figaro. Il s’éteint en 1917 à Villebon-sur-Yvette, en France.

Rodolphe Töpffer

Rodolphe Töpffer est né et mort à Genève (1799-1846). Fils de l’artiste-peintre Wolfgang Adam Töpffer, il fait des études de lettres à Genève et Paris, puis se voue à l’enseignement. Outre que pour ses nouvelles, ses romans et ses récits de voyage, Töpffer est célèbre pour ses fictions dessinées qui font de lui le premier théoricien de cet art et l’ancêtre reconnu de la bande dessinée contemporaine.

Leo Tuor

Né en 1959, Leo Tuor a grandi à Rabius, un village de la Surselva, dans le canton des Grisons. Après des études de philosophie et de littérature, il se consacre à l’enseignement et a des travaux d’édition critique. Il a également exercé la profession de berger. Auteur de romans, d’essais et de nouvelles, il a reçu de nombreuses distinctions, dont le Prix Schiller en 2007.

Pascal Vandenberghe

Actif depuis quarante ans dans les métiers du livre, directeur depuis près de vingt ans des librairies Payot, en Suisse, insatiable lecteur, Pascal Vandenberghe est l’auteur de nombreuses chroniques réunies notamment dans Cannibale lecteur (éditions Favre, 2019), ainsi que d’entretiens et d’essais.

Alexandre Voisard

Né en 1930 à Porrentruy, Alexandre Voisard publie ses premiers poèmes en 1954 (Écrit sur un mur). C’est le début d’un œuvre comptant près de quarante recueils et distingué à de nombreuses reprises par des prix importants, en France et en Suisse. Élu membre de l’Académie Mallarmé à Paris, puis de l’Académie européenne de poésie, Alexandre Voisard a aussi exercé des activités professionnelles et politiques soutenues, notamment en faveur de l’indépendance du canton du Jura, dont il a été en 1979 le premier délégué aux affaires culturelles.

Jean-Bernard Vuillème

Né en 1950 dans le canton de Neuchâtel, Jean-Bernard Vuillème est journaliste, critique littéraire et écrivain. Son œuvre compte aujourd’hui près de vingt romans et récits qui ont valu à leur auteur de nombreuses récompenses, dont le Prix Schiller en 1996 et le Prix Michel-Dentan, pour Pléthore ressuscité, en 2009.

Maurice Zermatten

Maurice Zermatten est né en 1910 à Saint-Martin, dans le canton du Valais. Il a été professeur à Sion, où il a exercé également de nombreuses activités civiques et culturelles. Évoquant le plus souvent le Valais, son œuvre (romans, essais, pièces de théâtre) a rayonné bien au-delà des frontières suisses et a été couronnée à de nombreuses reprises : Grand Prix Suisse du Théâtre (1954), Prix Gottfried-Keller (1959), Grand Prix Catholique de littérature (1959) ou encore Grand Prix de l’Académie française pour le rayonnement de la langue française (1974). Maurice Zermatten s’est éteint en 2001, à Sion.

Matthias Zschokke

Né à Berne en 1954, Matthias Zschokke est un romancier suisse de langue allemande. Écrivain, dramaturge et cinéaste, il a reçu le Prix Robert Walser pour son premier roman, Max, en 1981 et le Prix Femina étranger pour Maurice à la poule en 2009. En 2014, il est sacré lauréat du Grand Prix de littérature du Canton de Berne. Il vit et travaille à Berlin depuis 1980.