« La terre est l’oreille de l’ours. Une célébration du Vivant »
D’après les Altaïens, l’ours n’a qu’à poser son oreille contre la terre pour tout apprendre, principalement l’hiver, quand il règne dans la taïga un silence glacé. « La terre est l’oreille de l’ours », disent les Uriangkhaï.
Marqué par son premier contact, douze ans plutôt, avec la forêt subarctique, Jil Silberstein décide de se livrer aux mystères des futaies qui s’élancent plus près de chez lui, de poser son oreille contre cette terre, d’apprendre au contact de cet univers animal et végétal. Durant trois ans, il consigne dans ses carnets l’infinie richesse de la nature, approfondit son rapport au monde, se remémore d’autres expériences, au Canada, parmi les Indiens, et prend la mesure de la folie techniciste de notre civilisation. C’est l’émerveillement pourtant qui prédomine, devant le miracle et la polyphonie du Vivant.
Publiés en 2012 par les éditions Noir sur Blanc, La terre est l’oreille de l’ours. Une célébration du Vivant est accompagné dans cette nouvelle édition d’une préface inédite de Geneviève Erard, professeure au Lycée-collège de l’Abbaye de St-Maurice et modératrice culturelle.
Plus d'info →« Exercices de lucidité. Arendt, Aron, Koestler, Kraus, Londres, Werth »
Comment penser de manière réellement individuelle, sans concession aux courants à la mode ? Comment questionner encore et encore, interpeler ses propres préjugés, et chercher à comprendre surtout, sans étouffer sous les voix dominantes ?
Le présent recueil de chroniques propose une réponse à ces interrogations essentielles, au travers de l’œuvre de Hanna Arendt, Raymond Aron, Arthur Koestler, Karl Kraus, Arthur Londres et Léon Werth.
Publiés dans diverses revues, réunis en volume pour la première fois, ces textes sont accompagnés d’une préface inédite d’Olivier Meuwly, écrivain et historien.
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