Envoyé pour un reportage à la Biennale de Venise, Maximilien observe un public perplexe face à une installation monumentale de deux cent mille litres d’eau croupie. Commence alors son processus de « résistance » à l’art contemporain ; commence aussi, et surtout, un chassé-croisé entre Maximilien et lui-même, au fil d’une mémoire qu’il refuse.
Publié aux éditions L’Âge d’Homme en 2017, Mémoire des cellules, premier roman de Marc Agron, ouvre un triptyque intimiste où l’auteur interroge la mémoire et l’oubli. Il sera suivi par Carrousel du vent (2018) et Rêver d’Alma (2020), publiés chez le même éditeur. Mémoire des cellules est accompagné à nouveau, dans la présente édition, d’une préface de Michel Thévoz, écrivain, historien de l’art, philosophe et ancien directeur de la Collection de l’Art Brut à Lausanne.
Tableau exquisément caustique du monde de l’art, Mémoire des cellules distille par fragments le passé de ses personnages insolites et sonde les territoires de la mémoire et de l’oubli pour mieux rendre compte de leur beauté et de leur fragilité.
Spécialiste en livres anciens et écrivain, Marc Agron est né à Zagreb. Après des études à l’université de Neuchâtel et une formation de libraire, il ouvre la librairie-galerie Univers à Lausanne, publie des catalogues de livres anciens et organise des expositions d’art contemporain.